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LA COMMUNE

Histoire et Patrimoine

Une couronne murale

Des épis d'or

Deux chèvres mantelées

et les ceps de vigne

Une jumelle ondée

Les émaux du champs

Approuvé par délibération du 9 juin 2010, il est représenté par :


Une couronne murale : Tour fixée par un décret napoléonien du 17 mai 1809 afin de distinguer les armoiries publiques de celles des familles nobles. Armoiries communales : 3 tours ; chefs-lieux : 4 tours ; Paris capitale : 5 tours.
Elle symbolise également le tuffeau du sous-sol.


Une jumelle ondée : Le Trainfeuilles et le Modon


Des épis d'or : Parlent d'eux-mêmes


Deux chèvres mantelées et les ceps de vigne : Bien enracinés qui rappellent l'élevage et la culture ancestrale de Lye


Les émaux du champ : l'azur qui rappelle notre appartenance à la province du Berry

Origine du mot LYE

Lye en 1332 vient de LIGIA (Villa) d'un nom gaulois LIGIOS. Les habitants de LYE sont des LIGIENNES et des LIGIENS 

(source 1977 : Abbé Thierry curé de Villentrois et de LYE)

L'église de LYE

Une des plus élégantes de l'Indre aussi bien en ce qui concerne l'abside romane que ses parties gothiques du XVIème siècle.


Au XIIIème siècle, la paroisse dépendait de l'Abbaye de Villeloin (37). Un incunable de 1499 conservé à l'archevêché de Bourges fait mention de la Capella de Lya.


L'église Notre-Dame est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 14 avril 1998 et son abside depuis le 7 juillet 1952.


Ce sont des sondages effectués en 1997 qui ont révélés la présence de décors peints sur les murs. Ces peintures ont été dégagées

La croix de LYE

Classée parmi les monuments historiques (bien appartenant à la commune) le 6 novembre 1995.
29 croix massives entières sont répertoriées dans le monde dont 9 en France (y compris celle de Lye)


C'est en 1992, suite à des travaux de ré-aménagement de la sacristie, ayant nécessité que les meubles soient vidés de leur contenu que mademoiselle Jeanne MICHENET, bénévole, a trouvé cette croix massive d'autel, champlevée et émaillée à l'avers, gravée au revers.

 

A l'avers, on distingue les contours du corps du Christ. En tête de la haste, la main de Dieu ou Dextera Domini émergeant des nuées, et, dans la partie inférieure un personnage, Adam, les bras tendus vers le Christ. Le bleu est la teinte principale des émaux.

 

Au revers, il subsiste le dessin d'une mandorle à la croisée ainsi qu'un décor de rinceaux qui se développe ornés de motifs végétaux.


A l'avers et au revers, l'ornementation s'inspire de décors végétaux (palmettes, fleurs trifides, etc...) attestant de la référence à l'arbre de vie comme thème de la croix.


La réalisation de cette croix atteste d'une particulière richesse d'inspiration et d'une grande maîtrise dans l'exécution de la part de l'artiste, très talentueux, auquel nous la devons.

Général BERTRAND

L'écuyer Henry Bertrand achète en 1783 le château de Lye aux héritiers de Marmontel qui le tenaient de la famille d'Argenson.


La Révolution n'est pas loin mais personne ne la prévoit. Elle arrive avec tous ses bouleversements. Le château est en grande partie détruit par décision du Comté Révolutionnaire d'Indremont (alors nom de l'Indre).

 

Henry Bertrand vend en 1803 des terres à Talleyrand contre une rente perpétuelle de 240 Francs en partie en nature dont 6 000 bourrées. Il offre cette rente et ce qui reste du château en 1808 à son fils Gatien, en cadeau de majorat.

 

Gatien, le général, a alors 35 ans. Pour éviter la confiscation, il revendra le reste des terres et le château le 27 juin 1815, soit neuf jours après Waterloo et deux jours avant l'embarquement pour Sainte Hélène, à Tebaud,qui le recèdera très vite à Archambaud, juge de paix à Valençay, qui va en quelques années "détailler" la propriété.

 

De 1808 à 1815, le Général Bertrand est-il venu bien souvent à Lye ?

 

Les campagnes de Napoléon et l'Ile d'Elbe ne lui en ont sans doute guère laissé le temps.

 

Par contre, à son retour de Sainte-Hélène, alors qu'il n'est plus propriétaire, la récupération de la rente et de la vente lui donneront beaucoup de soucis dont son testament est l'écho(procès confus avec le Trésor Public qui lui réclame les droits de donation).

Lye s'honore d'avoir eu un citoyen aussi célèbre, non seulement par ses participations militaires : Ulm, Austerlitz, Ien, Eylau, Friedland, Wagram, Essling, Leipzig, mais surtout par la confiance de Napoléon qui le nomma grand maréchal du Palais, et sa fidélité jusqu'à l'exil volontaire à l'Ile d'Elbe puis à Sainte Hélène.

 

Cependant, ce ne sont pas ses seuls mérites. Absous de sa fidélité à Napoléon et rentré en France, il devient Commandant de l'Ecole Polytechnique.


Député, il s'intéresse à l'agriculture, lutte pour l'abolition de l'esclavage, auquel il est sensibilisé par son épouse Fanny Dillon,créole de la Martinique.


Il se rend plusieurs fois à la Martinique, à la Gaudeloupe et même en Louisiane. Il défendit aussi la liberté de la presse et préconisa les économies publiques.


Il meurt à Châteauroux le 31 janvier 1844 où il était né au Château Raoul le 18 mars 1773.

Benjamin RABIER

Il est un exemple de la fragilité de la mémoire. Quand on cite son nom, on se voit le plus souvent répartir : Qui est Benjamin Rabier ?


Et pourtant, jusqu'à la fin de l'entre-deux guerres, Benjamin Rabier était connu de tous pour ses 200 albums, ses animaux humanisés, son Gédéon, sa Vache-qui-rit. Il était aussi publié à l'étranger en plusieurs langues, précurseur des bandes dessinées. Il écrivit aussi des pièces de théâtre, réalisa des films, des jouets et des cartes postales.

 

A Lye, il eut sa résidence secondaire pendant 18 ans. D'abord locataire, à partir de 1900, dans les cours du château, il acheta une maison en 1911 près de l'église. Dans le jardin, il avait créé une mini pièce d'eau avec un minuscule ilot, il installa une cabane, pour abriter son Gédéon.


Il abandonna Lye en 1918 à la suite de la mort de son fils.

 

Pourquoi Benjamin Rabier vint-il vivre ses loisirs à Lye ? Parce que c'était un Berrichon par sa famille. Son père était menuisier à Langé et ses grand-parents étaient de Jeu Maloches. Mais son père, compagnon menuisier faisant son "Tour de France", logea chez un hôtelier de la Motte Achard en Vendée dont il épousa la fille et c'est ainsi que Benjamin Rabier, berrichon de famille et de cœur, naquit Vendéen le 30 décembre 1864 à La Roche sur Yon. 

Puis, il devint un adolescent parisien. A Paris, il montra ses dons exceptionnels en tous genres, multipliant dès quinze ans, ses activités : comptable au Bon Marché, percepteur des taxes aux Halles, danseur acrobatique le soir au nouveau cirque où il rencontra Caran d'Ache qui le recommanda et lui fit publier son premier album. Il le fit participer à plusieurs revues amusantes ou satiriques tels "le Rire" et le "Pèle Mèle".


En 1879 et 1880, il obtint deux fois le prix de dessin de la ville de Paris. En 1907, il expose au Salon de l'Ecole Française un "coucher de soleil à Lye".


Il reste connu pour la publicité du fromage de "La vache qui rit" qui lui fut demandé par Bel, son ancien camarade de régiment.


En 1911, il aura la médaille de la SPA puis en 1913 la Légion d'Honneur. Il meurt le 10 octobre 1939 à Faverolles où il est enterré.

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